JEUNE
FRANCAISE
La
« Jeune
Française »
en
ravitaillement
avec le
« Commandant
Bourdais ».
Les
caractéristiques
techniques
de ce
chalutier
sont : 1
559 Tx
de jauge
brute,
684 Tx
de
jauge
nette,
1
683
tonnes
de port
en
lourd,
73,70 m
de
longueur,
68.00 m
entre
perpendiculaires,
11,75 m
de
largeur,
6.30 m
de
creux,
5.70 m
de
tirant
d'eau, 1
316
tonnes
lège, 3
000
tonnes
de
déplacement,
équipé
d’un
moteur
Diesel
de 1 600
CV.
Construit
par les
Chantiers
et
Ateliers
de
Saint-Nazaire
(Penhoët),
chantiers
de
Normandie,
à
Grand-Quevilly
(Seine
Maritime).
Une
belle
série de
six
chalutiers
de
grande
pêche
construits
par les
Chantiers
de
Normandie
entre
1948 et
1955,
pour le
Corporation
des
Pêches
de la
Marine
Marchande
:
Magdalena,
Clairvoyant,
Louis-Légasse,
Jacques-Cœur,
Arnaud-Légasse,
La
Jeune-Française,
les
quatre
derniers
pour la
Compagnie
Générale
de
Grande
Pêche.
Date du
marché
17
décembre
1953,
pose de
la
quille 8
novembre
1954,
lancement
7 mai
1955.
La
Jeune
Française
est
lancée
en
présence
des
membres
de la
famille
Légasse,
le jour
de son
lancement
ayant
été
choisi
pour
coïncider
avec le
50e
anniversaire
de la
fondation
de la
C.G.P.
qui
détient
47 % du
navire,
50 %
sont
propriété
des
Sècheries
de Morue
du Nord
et 3 %
appartiennent
à la
société
La
Luzérienne.
La
Jeune
Française
n'arrive
à Fécamp
que le
22
décembre
1955, il
est
francisé
à Fécamp
le 18
janvier
1956
sous le
n° 3099
et
immatriculé
à Fécamp
F 1137.
La Jeune
Française
pêche
sans
interruption
de 1956
à 1973,
accomplissant
deux à
trois
voyages
de
Grande
Pêche
annuels.
Son
meilleur
voyage
est le
premier,
semble-t-il,
puisqu'il
ramène 2
146
tonnes
de morue
salée en
1956. Le
navire
est
réimmatriculé
à
Bordeaux
Bx 825,
le 13
mai
1959,
mais
retrouve
le
matricule
F. 1137
à
Fécamp,
dans les
années
soixante-dix.
On note
dans son
parcours
un
incendie
maîtrisé
en 1966
qui
provoque
la mort
d'un
marin.
En
juin
1973, le
chalutier
désarme
définitivement.
Le 11
août
1973, le
remorqueur
Michel
Petersen
vient
chercher
les
chalutiers
La
Jeune
Française
et
Ville de
Fécamp
pour les
conduire
aux
chantiers
de
démolition
de
Bilbao,
en
Espagne.
(Source
: La
Revue de
Rouen,
n° 4,
avril-mai,
5e année
- Photo
Jacques
Dubuc)
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